Idées reçues sur la psychologie et la psychothérapie

"Une psychothérapie dure des années."

En fonction de la nature des problèmes ou des objectifs recherchés, quelques séances peuvent suffire à amener un changement. Certaines personnes sentent, après 3 ou 4 séances, qu’ils ont des réponses satisfaisantes à leurs interrogations et que les points de blocages éventuels sont dépassés. Ils décident alors d’arrêter le suivi définitivement ou parfois pour reprendre quelques mois plus tard pour autre chose.

"Il faut aller mal pour consulter un psychologue."

Aller mal n’est pas un critère indispensable pour consulter. Certaines personnes vont très bien mais ressentent des blocages qui les empêchent d’avancer dans la direction voulue, d’autres cherchent à être davantage en accord avec elle-même ou atteindre des objectifs difficiles. D’autres souhaitent améliorer la communication avec certaines personnes de leur entourage (couple, famille etc…). Elles ressentent également les bénéfices d’un accompagnement alors qu’elles vont bien.

"Souffrir pendant la psychothérapie est nécessaire pour aller mieux."

Aller parler à un psychologue des évènements et situations douloureuses peut parfois être éprouvant, néanmoins souffrir durant ce processus n’est heureusement pas une condition indispensable pour aller mieux. Beaucoup de mes patients ressortent de la séance soulagés ou avec la satisfaction d’avoir avancé, même s’il arrive parfois de se sentir bloqué ou avoir l’impression de tourner en rond pendant quelques séances. Ce sentir entendu provoque souvent un sentiment de soulagement.

"La séance de psychothérapie se déroule sur un divan"

L’idée qu’une séance se déroulerait dans un divan est encore très présente. Il s’agit néanmoins d’une pratique qui correspond uniquement à la cure psychanalytique, méthode que je ne pratique pas. Je reçois tous mes patients en face à face, dans des fauteuils confortables. Je suis également dans l’échange avec mes patients, je ne vous laisserai donc pas seul face à vous-même.

"Le psychologue ne parle pas."

Chaque psychologue a son style et certains parlent plus que d’autres. Le dialogue structure la plupart du temps mes séances. Il arrive néanmoins qu’un silence émerge. Cela peut parfois être un temps dont a besoin le patient pour entrer en contact avec son intériorité ou pour vivre une émotion. Il arrive également que le psychologue sente le besoin de prendre le temps d’intégrer certaines informations. Le silence n’est pas problématique sauf quand il devient douloureux ou angoissant pour vous. Si vous ne vous sentez pas à l’aise nous pouvons en parler. Je répondrai à vos questions de la meilleure façon qui m’est possible et en toute sincérité. Il est possible que ma façon de faire ne vous convienne pas, je pourrais alors vous orienter vers un confrère ou une consoeur si besoin. Vous pouvez également suspendre l’accompagnement à tout moment sans avoir à donner de raison.